LA TERRE – E. ZOLA

EN BREF

des sauvages. C’est ce à quoi sont comparés les paysans dans ce livre et d’ailleurs Zola emploie lui-même ce mot à plusieurs reprises.

Je vais essayer de te retranscrire l’ambiance du livre et les thèmes qui y sont abordés.
Zola nous fait une peinture d’un monde rural extrêmement sombre et violent.
C’est pas nouveau chez Zola, on a l’habitude de ses satires mais clairement dans celui là, il est monté d’un cran !

Alors de quelles thématiques est-il question?

  • La relation des paysans vis à vis de leurs biens (la terre, l’argent ou encore les femmes oui, oui…)
  • Les relations familiales. Les personnages ont tous un lien de parenté plus ou moins proche entre eux et on suit l’évolution de leurs relations.
  • Les relations conjugales.

Si tu veux plus de détails sur l’histoire et les personnages, je te laisse un lien pour aller lire le résumé.

J’AI KIFFE

La richesse des personnages

Autant te le dire, les 150 premières pages sont un peu relou à lire parce que c’est presque exclusivement que de la description pour te permettre d’avoir leur personnalité bien en tête.
J’étais pas hyper enthousiaste quand je rouvrais le livre au début mais cette partie parait tout de même essentielle, elle apporte de la densité aux personnages et on est curieux de connaitre leur destin.
Il y a beaucoup de personnages et c’est parfois galère de se souvenir du caractère de chacun (surtout des persos secondaires) mais on arrive très bien à cerner les personnages principaux qui sont très caricaturaux (euphémisme de c*nnards, coucou Buteau :)).

L’intrigue

Elle est géniale dans le sens où il y a pas mal de rebondissements donc on est à fond dedans !

Etant donné que le livre est exclusivement violent et même trash, naturellement on a envie de savoir jusqu’où l’auteur va aller.

L’écriture de Zola

VISUELLE
Comment est-ce qu’il arrive à me montrer son récit ? Car littéralement, j’ai vraiment l’impression d’avoir les scènes sous les yeux.
Je n’ai pas la réponse, mais c’est un de mes auteurs préférés justement pour sa qualité de retranscription des scènes et des sentiments.

Ses phrases sont simples tout en étant riches de descriptions. Il n’y a un temps très négligeable entre le moment où on lit une phrase et la traduction en une image associée. C’est très agréable car ça se lit tout seul!

De la nuit des charpentes, descendait le cricri mélancolique d’un grillon ; tandis que, le long des murailles, les doigts rapides des femmes, activant les aiguilles de leur tricot, semblaient faire courir des pattes d’araignées géantes, au milieu de tout ce noir

la terre – zola

J’AI PAS KIFFE

La condition des femmes

Les filles, autant vous le dire, on prend grave cher dans le livre. Enormément de passages sont d’une cruauté, perversité qui ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent!
Je suis d’accord pour mettre des trucs sur le compte du genre de la satire mais si le livre avait été écrit à notre époque, il aurait été (il est) clairement problématique.

Ce qui m’a profondément dérangé et choqué, c’est la description de certains sentiments des femmes. Ce n’est pas réaliste du tout mais surtout extrêmement problématique et je me suis réellement demandée si l’auteur croyait à ce qu’il écrivait. On va dire que je lui laisse le bénéfice du doute…

Et même si la violence ne touche pas exclusivement les femmes dans le livre et que peut-être ça me touche davantage car je me sens directement concernée, il en va de soi qu’objectivement il y a sans arrêt des scènes ou des pensées dégueulasses.

Autre fait anecdotique, de manière répété, il y a des métaphores de relations sexuelles à travers l’ensemencement des champs. Et de manière plus générale, l’auteur a voulu comparer et hiérarchiser les relations du paysan avec sa terre et avec sa femme.

A aucune époque, quand il s’était loué chez les autres, il n’avait fouillé la terre d’un labour si profond: elle était à lui, il voulait la pénétrer, la féconder jusqu’au ventre

la terre – zola

Invraisemblance de certains passages

Tu vois des fois j’avais l’impression de lire du Stephen King tellement c’était trash. Trash au point que ca paraisse invraisemblable en terme d’évènements ou bien de sentiments des personnages.
Je préfère le réalisme dans les intrigues et j’ai un peu un arrière goût de too much.

BILAN

Pourquoi faut-il le lire ?

  • Parce qu’il marque forcément les esprits de par son intrigue
  • Parce que les personnages sont inoubliables
  • Parce qu’il n’est pas assez connu

Note : 8 sur 10.

DIS-MOI

2 réflexions sur “LA TERRE – E. ZOLA

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